Vernissage le jeudi
16 octobre à partir de 19h
[Informa] se traduirait en latin par : « Ébauche ! Pétris ! Trace ! ».
Nous sommes ici à la fois à l'intérieur de la forme et en l'absence de forme. Le deuxième volet de l'exposition Inconnaissance joue de ce paradoxe. Ici la vision plastique est privilégiée au concept ; celui-ci semble naître de la forme elle-même.
Makiko Kamohara, Mathilde Le Cabellec, Jean-Marc Planchon, Émilie Sévère et Michel Soudée, rejoints par Denis Christophel et Teppei Nogaki, poursuivent l'expérience d'Inconnaissance qui s'est tenue au 6B en décembre dernier. Ils cherchent l'entrée de cette zone non verbale, y confrontent leurs oeuvres dans un concert informe et silencieux.
La notion d'informe est ici librement interprétée et réappropriée comme une ramification organique de l'inconnaissance. [Informa] fait écho aux deux seuils instables de l'être, émergence et disparition. La forme écorchée, défigurée, est ouverte aux mouvements contradictoires qui la traversent.
Concevoir une oeuvre n'est plus la produire comme un objet, mais faire corps avec ce mouvement indéfini qui la crée. L’oeuvre tente de faire signe vers son origine. Elle en appelle au chaos antérieur à la formalisation. Elle dialogue avec l'informulé, qui ne peut qu'être traduit dans la défaite du langage1.
Nous sommes ici à la fois à l'intérieur de la forme et en l'absence de forme. Le deuxième volet de l'exposition Inconnaissance joue de ce paradoxe. Ici la vision plastique est privilégiée au concept ; celui-ci semble naître de la forme elle-même.
Makiko Kamohara, Mathilde Le Cabellec, Jean-Marc Planchon, Émilie Sévère et Michel Soudée, rejoints par Denis Christophel et Teppei Nogaki, poursuivent l'expérience d'Inconnaissance qui s'est tenue au 6B en décembre dernier. Ils cherchent l'entrée de cette zone non verbale, y confrontent leurs oeuvres dans un concert informe et silencieux.
La notion d'informe est ici librement interprétée et réappropriée comme une ramification organique de l'inconnaissance. [Informa] fait écho aux deux seuils instables de l'être, émergence et disparition. La forme écorchée, défigurée, est ouverte aux mouvements contradictoires qui la traversent.
Concevoir une oeuvre n'est plus la produire comme un objet, mais faire corps avec ce mouvement indéfini qui la crée. L’oeuvre tente de faire signe vers son origine. Elle en appelle au chaos antérieur à la formalisation. Elle dialogue avec l'informulé, qui ne peut qu'être traduit dans la défaite du langage1.
1Ce dernier paragraphe
contient des notions développées par H.Marchal dans son article La Création à
l'état fluide à propos des textes réunis par É.Grossman dans Le Corps de
l'informe.
Denis
Christophel / Peinture
Makiko
Kamohara / Photographie
Mathilde Le Cabellec / Dessin
Teppei Nogaki / Vidéo
Jean-Marc Planchon / Photographie
Émilie Sévère / Peinture
Michel Soudée / Dessin
Mathilde Le Cabellec / Dessin
Teppei Nogaki / Vidéo
Jean-Marc Planchon / Photographie
Émilie Sévère / Peinture
Michel Soudée / Dessin
Ouvert
tous les jours de 14h à 20h
sauf le lundi uniquement sur rdv
sauf le lundi uniquement sur rdv
Le
6b, 6/10 Quai de Seine 93200 Saint-Denis
Contact Prod/presse :
Myriam Moussa 01 42 43 23 34
Michel Soudée 06 10 05 51 28
Myriam Moussa 01 42 43 23 34
Michel Soudée 06 10 05 51 28
inconnaissance.exposition@gmail.com